Aller au contenu

François Mathieu

L'architecture des choses

Entrer dans une exposition de François Mathieu est comme pénétrer dans son atelier. Au fil d’un processus d’essais et erreurs, l’artiste construit des formes géométriques et des mécanismes improbables qui rappellent parfois les machines de Léonard de Vinci. Il aime utiliser des matériaux aussi simples que le bois, le béton, le cuir ou la toile et laisser voir leur texture, leur masse et leur couleur naturelle. Rien n’est caché derrière des artifices. Ce que nous voyons est ce qui est. Pourtant, tout en étant statiques, ses œuvres semblent souvent sur le point de bouger ou de se transformer.

«Mes chantiers célèbrent d'abord la matérialité du monde. Il m'importe peu que la sculpture soit figurative ou abstraite, je la veux d'abord concrète : l'objet d'art est le fruit d'une longue négociation entre des matériaux et une force de travail, conduisant chaque fois à de petites naissances qui sont autant d'équations finement résolues, portant chacune leur histoire : une forme prend ses appuis là où il faut, arborant tantôt son armature, ses axes de tensions ou son centre de gravité.» François Mathieu

Bachelier en philosophie et en arts plastiques, François Mathieu s’est ensuite tourné vers les études québécoises pour compléter une Maîtrise ayant pour sujet les cloches d’églises.  Ainsi, son parcours se trouve parsemé de référents historiques et philosophiques qui nourrissent et élargissent le champ de la sculpture. François Mathieu a exposé récemment au centre Regart à Lévis ainsi qu’à l’Oeil de Poisson à Québec. Sa feuille de route comporte plus de vingt œuvres d’art public

 

Chargement en cours ...